Le cerveau a besoin de croire2 min read

Share

Il n’y a rien de pire qu’un menteur. Mais pourquoi sommes nous aussi intransigeants envers celui qui nous ment ?  L’incrédulité est traitée par le cortex cingulaire du système limbique et par l’insula antérieure, ce sont les parties du cerveau d’où émergent aussi les sensations viscérales comme la douleur ou le dégoût. Cela explique non seulement pourquoi nous n’aimons pas les menteurs mais aussi pourquoi paradoxalement nous avons tous besoin de croire à quelque chose. Que l’on croit au Père Noël ou à un fait scientifique tel que la gravité, nos cerveaux nous récompensent lorsque nous croyons. Croire c’est se sentir bien, se sentir réconforté.

Comment faire confiance à notre propre système de croyance lorsque notre cerveau nous transmet de mauvaises émotions ?  En équilibrant le tout par la pensée critique. En remettant les choses en question. Et en restant toujours, ouverts à toutes les possibilités…

 

« There’s nothing worse than a liar. We all feel that way, right? But why? Why do we take such exception to somebody pulling the wool over our eyes? Because it feels lousy. Literally. Disbelief gets processed by the limbic system’s cingulate cortex and the anterior insula ; the same parts of the brain that report visceral sensations like pain and disgust. This not only explains why we hate liars but why we as human beings long for something to believe in. Whether it be Santa Claus or a scientific fact like gravity, our brains reward us emotionally when we believe. To believe is to feel good. To feel comforted. But how can we trust our own belief systems when our brains are giving them emotional kickbacks? By balancing it all with critical thinking, by questioning everything, and by always, always being open to the possibilities. »

Dr Daniel Pierce