1975 : programme innovant qui devait aider le médecin à identifier les infections aiguës comme les méningites et recommander des traitements antibiotiques. Il était doté d’environ 600 règles du type « SI l’organisme infectieux est à Gram négatif ET l’organisme est en forme de bâtonnet ET l’organisme est en anaérobie, ALORS l’organisme est un bactéroïde (avec une probabilité de 60%) ».
Il était doté d’un moteur d’inférence, dit « à chaînage arrière » par lequel le système faisait une ou plusieurs hypothèses de diagnostic et questionnait le praticien sur les symptômes du patient. Le système changeait d’hypothèse au fur et à mesure des réponses et émettait un diagnostic puis proposait un antibiotique et une posologie avec un certain indice de confiance (règles ayant des facteurs de certitude que le programme combine pour produire un score de confiance sur le résultat). Pour construire ce système, un ingénieur de la connaissance avait du être présent aux côtés d’un médecin et lui faire détailler son raisonnement puis écrivait à la main les règles dans une base de connaissances.
Au final ce système avait une très bonne fiabilité mais le stade expérimental n’a pas été dépassé car l’informatisation de la médecine commençait à peine et la saisie des données était laborieuse. Les systèmes experts fondés sur la logique et la recherche arborescente se sont révélés lourds et compliqués à développer.
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